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Source images :
Mac Donalds Italien : www.fastandfood.fr/.../01/premiomcdonalds.jpg
Mac Donalds Arabe : www.mcdonaldsarabia.com/.../nutrition_13.gif
Lait : www.mcdonalds.ch/img/?fid=1508&fh=50059870...
Biscuit : www.continentalbakeries.com/.../popup_sprits.jpg
Drapeau Chinois : buzzduweb.vox.com a1.vox.com/6a00e398a3793a000200e398b2af810004...
Sveltesse : picnica.ciao.com/fr/109888.jpg
Food inc : www.les2vaches.com/.../food-inc-hog-lg.jpg
Grande surface : blogs.rtl2.fr/.a/6a010534a85cc1970b01156fc86c...
Cafeteria : www.moisson-dor.csvdc.qc.ca/IMG/jpg/cafeteria.jpg
En classe : media.zoomcinema.fr/.../zac-efron-en-classe.jpg
ARPP : www.elyazalee.com/.../logo_ARPP.jpeg
YON, Bernard. – Le marketing agroalimentaire. –Eska, 1996.-329p
DE BROSSES, Antoine. – De l’autodiscipline au marketing responsable. – RIA, 01/2010,n°708, p58.
AURIER, Philipe et SIRIEIX, Lucie. -Marketing des produits alimentaires. - DUNOD, 2009, 355 pages.
Evolution de la consommation :
ROUX, Marielle et SANDRE, Stéphane.- Société Manger en France.- Bimagri, 06/09, p16-19.
Source : INSEE Première, n°1192.
Les préoccupations diététiques :
MONTANARI, M. -La faim et l’abondance. -Paris, Le Seuil, 1995.
http://www.foodinc-lefilm.com/
Définition du marketing :
Marketing. -Encyclopaedia Universalis [On line]. – Disponible sur « http://www.universalis.fr/encyclopedie/marketing/ « (Page consultée le 20/04/10).
Lancement d’un produit :
Marketing-étudiants.- Media étudiants communauté génératrice de talents [On line]. – disponible sur « http://www.marketing-etudiant.fr/cours/e/etudes-marketing.php» ( Page consultée le 02/05/10).
Portailmicrofinance.- Quelles étapes de développement d'un nouveau produit ? [On line].- Disponible sur « http://www.lamicrofinance.org/resource_centers/diversification/etapes » (Page consultée le 2/05)10)
Le neuromarketing :
SCIENCESHUMAINES.-[on line].- Disponible sur http://www.scienceshumaines.com/le-neuromarketing-lit-il-dans-nos-pensees-_fr_22768.html (Page consultée le 01/05/10).
La publicité :
Synopsis référencement. – La campagne publicitaire [On line],- Disponible sur « http://www.synopsis-referencement.com/rapports/publicite3.htm » (Page consultée le 8/05/10)
M, L.- Analyse sémiotisante d'une publicité [On line] Disponible sur « http://tecfa.unige.ch/~lintz/staf13/analyse-pub.html » (Page consultée le 8/05/10).
http://users.skynet.be/fralica/dispo56/proced/proc12.htm
Phénomène antipublicité :
ANE, Claire.-LeMonde[on line].- Disponible sur « http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/06/17/les-antipubs-decus-de-la-reforme-de-l-affichage-publicitaire_1208037_3224.html » ( Page consultée le 24/04/10)
Faire des études de marketing :
Studyrama.com [On line]. – Disponible sur « http://www.studyrama.com/formations/specialites/publicite-marketing.html » (Page consultée le 20/04/10)
Science po. –Etudier à science po formations et programmes [On line]. – Disponible sur « http://www.sciences-po.fr/formation/master_scpo/mentions/marketing_etudes/index.htm « (Page consultée le 29/04/10).
Lesvidéolesmétiers.-Lesite.tv [On line].- Disponible sur « http://www.lesite.tv/videotheque/0523.0029.00-responsable-marketing » (Page consultée le 1/05/10)
Le marketing est aussi une discipline de l'Education national. Si la lecture de ce blog vous a donner envie d'étudier voir de faire du management votre métier c'est possible!
Ce site présente les différents dîplomes que vous pouvez préparer :
==> http://www.studyrama.com/formations/specialites/publicite-marketing.html
Vous ne savez pas vraiment quel métier est fait pour vous ? Cette vidéo vous propose une présentation du métier de responsable marketing :
==> http://www.lesite.tv/videotheque/0523.0029.00-responsable-marketing
Eh oui la publicité ne fait pas ce qu'elle veut!
Depuis le 25 Juin 2008, l’ARPP, Autorité de Régulation Professionnel de la Publicité en France a succédé au bureau de vérification de la publicité. Il a pour but de « mener toute action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine, dans l’intérêt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicité ».
Il est aidé du Conseil de l’Ethique Publicitaire, le Conseil Paritaire et le jury de Déontologie Publicitaire.
Afin de connaître les missions, les dispositifs, l’histoire de cet organisme vous pouvez consulter son site à l’adresse suivante :
Logos griffonés, prix barrées à coup de marqueurs, slogans rendus illisibles, l'affichage est devenu depuis peu un formidable support de contestation non seulement de la publicité mais plus largement de la société.
Prenons l'exemple du collectif des "déboulonneurs" : Ils prônent la "désobéissance civile" contre la publicité envahissante, considèrent que plus d'un tiers du million de panneaux publicitaires implantés sur le territoire français ne respectent pas la loi de 1979 sur la publicité extérieure et les enseignes, dont ils demandent aussi le durcissement.
"Si les politiques ne bougent pas", ce sera la preuve absolue que les mafias publicitaires ont gangrené la société".
Ce site vous explique en détails toutes les revendications de ces personnages :
Il faut beaucoup de temps pour échafauder une campagne de publicité. Maintes études sont faites sur la population visée, l'heure de passage ( si c'est à la télé) ou les messages subliminaux qu'elle va enclencher sur le consommateur. Si vous voulez en savoir plus, les diffèrentes étapes d'une campagne de publicité sont trés bien détaillées sur ce site :
http://www.synopsis-referencement.com/rapports/publicite3.htm
Une publicité parait souvent simple et pourtant elle est crée pour que notre subconscient enregistre des messages, des slogans que l'on garde dans notre tête. Ce site vous propose une manière trés détaillé d'analyser une publicité :
http://users.skynet.be/fralica/dispo56/proced/proc12.htm
Etude de cas : Ce dernier propose l'analyse d’une publicité pour le lait en poudre Blédina
http://tecfa.unige.ch/~lintz/staf13/analyse-pub.html
La fonction première de l’entreprise est de produire un bien ou un service destiné à être vendu sur le marché. Centrée sur sa fonction de production, une entreprise ne doit pas pour autant négliger les aspects relatifs à la vente de ses produits. En effet, quel intérêt y a-t-il à produire un bien si celui-ci ne trouve pas preneur ? La démarche mercatique replace la satisfaction du client au centre de la logique de fonctionnement de l’entreprise. C'est bien de trouver un concept pour un nouveau produit qui sera de toute évidence rentable pour l'entreprise, mais il faut ensuite faire en sorte que les consommateurs vont bel et bien se le procurer et non se contenter d'admirer son emballage original.
Les differentes étapes pour le lancement d'un produit :
http://www.marketing-etudiant.fr/memoires/p/lancement-marketing-produit.php
Ces sites présentent des exemples de démarche pour le lancement d'un produit :
http://www.lamicrofinance.org/resource_centers/diversification/etapes
Cette nouvelle discipline creé une polémique au sein des consommteurs.
"Une des expériences les plus citées est celle menée par une équipe de chercheurs en neurosciences de Houston, qui ont étudié les préférences d’individus pour les deux sodas les plus connus: le Pepsi et le Coca. Les scientifiques ont remarqué que lorsque les cobayes goûtent les deux boissons en aveugle (sans savoir si c’est du Coca ou du Pepsi), les préférences se répartissent équitablement entre les deux boissons. Mais lorsque l’identité du produit est affichée, les sujets expriment une nette préférence pour le Coca."
Et pourtant les scientifiques constate que ça ne permet pas d’agir sur le cerveau mais seulement de savoir ce qu’a ressenti le consommateur.
« Malgré son caractère intrusif, le neuromarketing n’a donc pas (encore?) trouvé de bouton «acheter» au fond de notre cerveau. »
Des neurones aux sodas :
Le neuromarketing est l’application des connaissances issues de la recherche publique en neurosciences cognitives au marketing et à la communication. Le but de cette discipline émergente est de mieux comprendre les comportements des consommateurs grâce à l'identification des mécanismes cérébraux qui interviennent lors d'un achat.
La mercatique regroupe l'ensemble des actions commerciales, promotionnelles et autres permettant d'adapter la demande à l'offre, plutôt que le contraire, la démarche mercatique consistant à mettre l'offre en avant (promotion, vente d'un produit ou d'un service) pour susciter la demande (consommation, achat du produit). Le secret de la mercatique pourrait donc se résumer en un mot, anticipation, c'est-à-dire en la capacité de susciter un désir, voire un besoin, pour que l'offre et la demande se recontrent ensuite dans l'acte d'assouvissement de ce désir ou de ce besoin.
Ce sont les cabinets marketing qui ont la dure tâche de repondre à la demande des consommteurs mais aussi des entreprises.
« J’ai eu ces quatre dernières années un peu de mal à comprendre l’entreprise que j’avais rêvé qu’elle sera un jour la plus performante de mon pays. Ma vision, mes espoirs pour une organisation qui allait définitivement lancer le processus de développement réel de mon pays – tant nous avions une dernière chance– et cette chance passait par elle. Mais que de déceptions, que de désillusions je n’ai connues ! J’étais du moins choqué de voir que chaque fois qu’elle lançait un nouveau produit, celui-ci disparaissait ou déplaisait déjà aux consommateurs avant même que le budget de publicité ne soit consommé à moitié. Je ne comprenais pas, je ne pouvais pas comprendre jusqu’au jour où je compris qu’on ne pouvait lancer un produit ou un service- même le plus performant- juste parce qu’on a fini de le concevoir ou de le produire. »
Le texte de cet homme résume bien l'importance des cabinets marketing. Il explique que son entreprise ne marchait pas car il ne faisait pas assez de management. Il ne suffit pas de creer un produit et de dire "achetez le" il faut obligatoirement faire des études au préalable.
Si les risques nutritionnels figurent parmi les premières préoccupations citées dans les enquêtes, les consommateurs se déclarent également préoccupés par les risques relatifs à la sécurité des aliments tels que la vache folle, la listéria. Cependant les résultats de ces enquêtes sont fortement dépendant du contexte : la sensibilité aux crises est extrêmement forte au cœur de la crise, mais les consommateurs semblent « oublier » très rapidement après la crise les risques sanitaires.
Les médias sensibilisent pourtant souvent la population à ces risques de l’agroalimentaire comme avec le film Foof inc que je vous conseille fortement!
=> Voici son site : http://www.foodinc-lefilm.com/
Mais les entreprises font de ces risques un atout dans leur démarche marketing. En effet la qualité ne doit pas seulement être maîtrisé par les entreprises, elle doit être perçue par les consommateurs et pour cela faire l’objet d’une communication. Les entreprises utilise la marque, ou des labels (AB, Label rouge…) ou bien les bienfaits diététiques. Dans certains cas il peut exister un décalage entre qualité communiquée et qualité perçue.
La chine se caractérise par une population de 1.3 milliards d’habitant (en 2006), un taux de croissance économique supérieur à 8% et une croissance prévue des revenus et de l’urbanisation.
Tous ces éléments font de la Chine le plus gros marché potentiel du monde.
S l’essentiel de la population est rural, la Chine compte en 2005, 30 villes de plus de 2 millions d’habitants, et le nombre de consommateur urbains ayant un pouvoir d’achat élevé et un regime alimentaire qui se diversifie est estimé à 2 millions.
L’OCDE prévoit donc une demande accrue de céréales et de volailles, de viande, de produits laitiers même si le niveau de consommation de ces produits est encore faible. Les produits surgelés, les produits préparés, les produits laitiers, de boulangeries et les snacks font partie des aliments du marché identifié comme les plus attractifs.
Ces consommateurs urbains sont susceptibles d’acheter des produits alimentaires importés. Les importations de la Chine sont encore dominées par des produits bruts, mais les importations de produits transformés devraient augmenter rapidement.
Les exportations françaises sont encore limité (326 millions d’euros en 2005) mais progressent régulièrement.
Dans tous les pays, les produits alimentaires bruts cèdent la place à des produits plus élaborés, et de nombreux effets de substitution apparaissent : la hausse de la consommation de produits laitiers va de pair avec la diminution de la consommation de lait ; le déclin de la consommation de pain s’oppose à l’essor des biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation.
Bien que l’indice de prix du sucre brut soit supérieur à l’indice relatif de prix des produits sucrés transformés, ces produits sont de plus en plus dynamiques.
Même si les consommateurs restent attentifs aux prix, ils délaissent les produits exigeant des temps de préparation importants, et se tournent vers des produits correspondant mieux aux nouveaux modes de vie : des produits solutions offrant plus de variété, de praticité.
Dans le cas du sucre, le déclin de la confection de pâtisserie ou confitures à la maison, au profit de desserts préparés, explique également la chute de la consommation de sucre. Le petit déjeuner traditionnel à base de pain, de café ne représente en France qu’un peu plus d’un tiers des petits déjeuners.
La part de l’alimentation à domicile continue à décroître alors que la consommation hors domicile a augmenté pour le plus grand bonheur des entreprises agroalimentaires qui sont les principaux fournisseurs de ces lieux.
L’écart reste encore important entre les pays européens et les Etats- Unis cependant l’essor de la restauration hors foyers contribue à rapprocher ces pays du modèle américain.
La RHD regroupe deux types de restauration :
- La restauration commerciales avec Mcdonald’s, KFC, Quick, Hippopotamus…
- La restauration collective pour les entreprises, les établissements scolaires…
Diététique et cuisine étaient étroitement associées dans l’Antiquité, notamment grâce à l’enseignement d’Hippocrate. Les préoccupations diététiques seront redécouvertes au XXiéme siècle qui voit la naissance du modèle « alimentaire de la minceur », dans une société ou le « danger et la peur de l’excès ont remplacé le danger et la peur de la faim. Aujourd’hui, de nombreuses innovations marketing cherchent à concilier diététique et plaisir comme le montre le développement des promesses nutritionnelles dans tous les secteurs de l’alimentaire.
Même si l’opposition entre la masse des produits standardisés d’un monde « Mcdonaldisé » et les quelques produits traditionnels de régions qui résistent est caricaturale, la plupart des pays sont influencés par les modes de consommation occidentaux , en particulier nords américains. Peut-on pour autant affirmer que les modèles de consommation s’unifient ?
« En dépit de tendances à la globalisation, les disparités sont importantes. L’homogénéisation de la consommation alimentaire est donc que partielle : les consommateurs développent des attentes poussant à des adaptations locales de l’offre très spécifiques. Pour répondre à une demande alimentaire qui n’est qu’en apparence homogène, les grands groupes de l’agroalimentaires optent pour des stratégies de glocalisation déclinant un concept de produit en autant de version que de marchés diffèrent. Il n’y a pas de consommateur mondial mais des marques mondiales adaptant l’offre à la demande. »
C’est le cas très connu de Mac Donald’s qui adapte ses menus au pays. Par exemple en Italie le groupe propose des hamburgers au parmesan et au Maroc au kefta!
La baisse de la part de l’alimentation dans la consommation des ménages est une tendance commune à tous les pays.
En France, la consommation alimentaire à domicile s’élevait en 2007 à 154.6 milliards d’euros (150,6 milliards d’euros en 2006). Alors qu’elle constituait après la deuxième guerre mondiale le premier poste de dépenses dans le budget des ménages elle a connu depuis une diminution significative.
En 2006, la part du transport dans le budget était supérieure à celle des aliments.
Le taux affecté à l’alimentation à domicile est ainsi passé de plus de 40% en 1997 à 14.9% en 2007.
Sous l'effet de l'industrialisation des progrès dans les transports, de l'urbanisation, de l'évolution du niveau et des modes de vie, le régime alimentaire à base de céréales laisse peu a peu la place a un régime fondé pour l'essentiel sur des aliments de provenance animale. Par ailleurs grâce aux avancées technologiques dont bénéficie l'industrie agroalimentaire ( maîtrise de la réfrigération), les produits peuvent être plus facilement conservés et de plus en plus de produits prêts à consommer apparaissent.
L'exemple du lait :
" En France au Moyen Age au XVIII ième siècle, le lait est un privilège des paysans. On ne sait pas le conserver plus d'une journée et il reste un produit rare et cher dans les villes. Au XIXième siècle, avec l'essor des sciences et des techniques, le lait sort des campagnes. Au début du XXième siècle, des vacheries installées au coeur des grandes villes françaises procurent du lait frais aux citadins. Elles disparaissent après la première guerre mondiale au profit de centre de ramassage, équipées de salles de pasteurisation. Au XX ième siècle, la chaîne du froid se met progressivement en place. Bientôt, le transport est assuré par des camions isothermes. On met au point de nouvelles techniques de conservation telle que l'ultra haute température et plus récemment la micro filiation. Le lait devient la matière première d'une industrie diversifiée. "
L'exemple du sucre :
"La progression de la consommation de sucre sera encore plus forte au cours du XIXième siècle, grâce à la maîtrise de la technologie permettant d’extraire le sucre de la betterave.
Jusqu’aux Grandes Découvertes, le sucre de canne est principalement un médicament. Très prisé à Venise, Bruges ou Londres, il est peu consommé en France, où il ne devient un aliment qu’a partir du moment ou sa production augmente avec l’installation de raffineries aux Antilles"
Sur une longue période, la croissance démographique et économique ont considérablement augmenté et modifié la consommation. Pour la majorité des personnes vivant dans les pays occidentaux, la question n’est plus aujourd’hui « comment manger » mais plutôt « que choisir »? Pendant longtemps pourtant, le problème a été de se nourrir. Jusqu’au XXième siècle, la préoccupation essentielle de la majorité de la population se résumait au combat contre la faim.
Heureusement (ou non) nous vivons dans une societé où la nourriture est en abondance (du moins en France) grâce à la grande distribution et les industries agroalimentaire. Mais comment en sommes nous arriver là? Nous, consommateur, sommes au coeur de la societé de consommation en tant qu'acheteur deja, mais pas seulement..